Du fondement juridique de l’inscription marchandise vendue n'est ni reprise ni échangée en Droit positif congolais
Type de ressource
Auteurs/contributeurs
- Mushid Nduwa, Delphin (Auteur)
- Mukena Umba, Jean Patty (Auteur)
- Mukena Yumba, Patient (Auteur)
Titre
Du fondement juridique de l’inscription marchandise vendue n'est ni reprise ni échangée en Droit positif congolais
Résumé
En effet, en République Démocratique du Congo et plus particulièrement dans la ville de Lubumbashi, les commerçants vendeurs des marchandises font des factures qui portent l’inscription ou la mention « marchandise vendue n’est ni reprise ni échangée ».
Cette situation met les acheteurs dans l’embarras ou encire devant un fait accompli dans la mesure où ils se sentent bloqués pour aller réclamer argent si la marchandise est impropre ou pour réclamer la qualité de la marchandise demandée ou commandée, ou encore, ils sont butées à un problème de la possibilité d’exercer un recours lorsqu’il est prouvé que la marchandise qui a été livrée était entourée de plusieurs vices rendant un propre l’objet même du contrat des ventes, c’est-à-dire, les biens ou la chose qui était l’objet de la vente.
Les acheteurs étaient souvent non avisés n’arrivent pas, aller réclamer leur droit que les textes légaux leurs garantissent. L’analyse de certaines dispositions Code civil congolais livre III, fait état d’un manquement grave dans le chef des commerçants, vendeurs de marchandises qui ne garantissent pas conformément à la loi aux acheteurs tous les vices qui entoureraient leurs marchandises. C’est un problème qui fait couler beaucoup d’encre dans des transactions commerciales ou les opérations des ventes des marchandises commerciales.
Pour connaître la valeur juridique de la mention « marchandise n’est ni reprise ni échangée », il est mieux de noter avec fermeté que cette mention au bas de facture donnée par les vendeurs aux acheteurs n’a aucune valeur juridique en Droit positif congolais. Elle n’a aucune base juridique la consacrant c’est-à-dire aucune disposition légale ne consacre cette mention comme principe en Droit congolais. Elle est tout simplement constitutive d’une déviation aux obligations des garanties qui incombent aux vendeurs vis-à-vis des acheteurs. Et donc ce sont des manœuvres pratiquées par les commerçants, vendeurs des marchandises pour paralyser ou encore bloque l’exercice de droit que les lois garantissent aux acheteurs.
Conformément aux sanctions prévues par la loi, il est bel bien clair en vertu du libellé de l’article 322 du Code civil congolais livre III que, un commerçant ou vendeur doit garantie à l’acheteur les vices qui entourent sa marchandise. Un vendeur qui ne le ferait pas se verra obligé de payer à l’acheteur des dommages et intérêts s’il a eu connaissance de tous ces vices et qu’il ne voulait pas montrer à l’acheteur.
Publication
International Journal of Social Sciences and Scientific Studies
Volume
2
Numéro
6
Pages
1289-1302
Date
2022-10-25
Abrév. de revue
IJSSASS
Langue
FR
ISSN
2787-0146
Référence
Mushid Nduwa, D., Mukena Umba, J. P., & Mukena Yumba, P. (2022). Du fondement juridique de l’inscription marchandise vendue n’est ni reprise ni échangée en Droit positif congolais. International Journal of Social Sciences and Scientific Studies, 2(6), 1289–1302. https://ijssass.com/index.php/ijssass/article/view/105/135
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